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Dossier de Fabien Rousseau
"Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission de cinq ans : Explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles formes de vies, de nouvelles civilisations et au mépris du danger, reculer l'impossible."
James Tiberius Kirk, capitaine de l'USS Enterprise.
L'ENVOL DU GRAND OISEAU DE LA GALAXIE
L'aventure débute en 1964 alors que la télévision vit au rythme des épisodes de La Quatrième dimension ou Au-delà du réel. Gene Roddenberry est un ancien pilote d'avion devenu policier puis scénariste et vient de produire sa première série The Lieutenant. L'auteur imagine une sorte de "caravane vers les étoiles" (Wagon to the Stars) où il place sa foi en l'avenir à travers un message humaniste et souhaite créer une série réaliste sur l'exploration spatiale avec des personnages réguliers. Il consulte d'abord des ingénieurs en aéronautique et des physiciens dans le but de garantir un minimum de crédibilité à la technologie futuriste.
Le premier jet de Star Trek (la patrouille du cosmos) relate le voyage du vaisseau USS Yorktown commandé par le capitaine Robert April dont les subordonnés sont Numéro Un, un premier officier féminin et le scientifique Vulcanien Spock à la couleur de peau rougeâtre. Rapidement, l'astronef est rebaptisé Enterprise de classe Constitution immatriculé NCC-1701 et son capitaine prend le nom de James Winter puis celui de Christopher Pike. Roddenberry propose son script à la Metro Goldwyn Mayer puis à CBS qui a déjà prévu la diffusion de Perdus dans l'espace. Il se heurte à des refus successifs mais trouve une oreille attentive chez les studios Desilu qui soutiennent son projet auprès de la chaîne NBC.
Pour la distribution, Gene Roddenberry pense à Lloyd Bridges et Martin Landau (qui intégrera plus tard l'équipe Mission impossible) pour les rôles de Pike et Spock mais ceux-ci déclinent l'offre. Ayant prêté ses traits au Christ dans Le Roi des rois, l'acteur Jeffrey Hunter est choisi pour incarner le commandant de l'Enterprise. Quant à Spock et Numéro Un, ils seront joués par Leonard Nimoy et Majel Barrett. Se basant sur les directives de Roddenberry, l'artiste Matt Jefferies conçoit les accessoires, les décors ainsi que l'aspect général du vaisseau avec la soucoupe et les nacelles. Fabriqué par Richard C. Datin et trois autres maquettistes, le modèle miniature mesurant 3,35 mètres de long est utilisé pour les plans extérieurs fournis par le studio Howard Anderson qui s'occupe également des effets visuels. Afin de pallier aux contraintes budgétaires liées aux atterrissages et décollages du navire stellaire, Roddenberry intègre un mode de transport révolutionnaire : le téléporteur. Une autre idée lui vient à l'esprit : celle des planètes de classe M dont l'atmosphère est similaire à celle de la Terre.
En décembre 1964, le pilote de la série intitulé La cage est tourné sous la direction de Robert Butler et inaugure le thème musical composé par Alexander Courage. Dans cet épisode, l'Enterprise répond à un appel de détresse et se rend sur Talos IV où le capitaine Pike est retenu prisonnier en compagnie d'une jeune rescapée dans un environnement virtuel (concept déjà avant-gardiste) afin d'être étudiés par les Talosiens. Le pilote est montré aux représentants de la chaîne qui le jugent trop intellectuel. Malgré cela, les dirigeants voient un potentiel intéressant et chose rare dans le monde de la télévision, commandent un second pilote à condition que Roddenberry se débarrasse de ce premier officier féminin trop audacieux ainsi que de cet extra-terrestre aux oreilles pointues et aux sourcils sataniques. Le scénariste parvient à conserver Spock mais suite à un différend avec Jeffrey Hunter, un changement important se produit dans l'attribution du rôle principal : Jack Lord (Hawaï, Police d'Etat) est contacté mais ses exigences financières permettent à l'acteur canadien William Shatner d'endosser l'uniforme de James T. Kirk, le nouveau capitaine de l'Enterprise.
Où l'homme dépasse l'homme, le second pilote est mis en chantier courant juillet 1965 et réalisé par James Goldstone. Le récit prend place alors que l'Enterprise traverse un vaste champ d'énergie, deux membres de l'équipage (dont Gary Lockwood, futur astronaute de 2001 : l'odyssée de l'espace) héritent de pouvoirs surnaturels quasi-divins. Ce voyage offre l'occasion de voir le comédien James Doohan affecté au poste de l'ingénieur en chef écossais Montgomery "Scotty" Scott et George Takei dans celui du timonier japonais Hikaru Sulu. L'histoire reçoit l'approbation des pontes de la NBC qui donnent le feu vert pour la production de la série. Avec l'aide son complice Gene L. Coon, Roddenberry peaufine les intrigues de la première saison qui est désormais lancée. Pour l'écriture de certains épisodes, ils collaborent avec des romanciers comme Robert Bloch, Richard Matheson ou Harlan Ellison. Le second pilote est programmé pour être le troisième épisode.
Le 8 septembre 1966, la chaîne NBC diffuse le premier épisode intitulé Ils étaient des millions introduisant le médecin-chef Leonard McCoy interprété par Deforest Kelley qui deux ans auparavant, avait refusé d'incarner Spock. Majel Barrett est reconvertie dans le rôle de l'assistante-infirmière Christine Chapel tandis que Nichelle Nichols soutenue par Martin Luther King, joue Nyota Uhura, l'officier des communications africain. L'équipe est enfin au complet où s'associe la Yeoman Janice Rand campée par Grace Lee Whitney pour les débuts de la saison. Dans Zone de terreur, Mark Lenard fait sa première apparition sous les traits d'un commandant Romulien avant de devenir l'ambassadeur Sarek, le père de Spock dans Un tour à Babel. Afin d'enrichir la culture vulcaine de Spock, Leonard Nimoy trouve l'idée de la prise anesthésiante (pincement de la nuque), du rituel de la fusion mentale et du salut avec la main en forme de V. Le célèbre adage "Longue vie et prospérité" découlera de ce geste inspiré par un signe religieux juif. Le double épisode La ménagerie présente de nombreux passages du pilote La cage qui sera édité en vhs pour commémorer le vingtième anniversaire dans une version partiellement en noir et blanc puis une émission spéciale le dévoile intégralement en couleur deux ans plus tard.
Une saison vient à peine de s'achever et NBC envisage déjà de stopper la série en raison d'une audience qui ne décolle pas vraiment. Un premier élan de fans (principalement des auteurs de science-fiction) met la pression et fait céder la chaîne qui décide de commander une nouvelle saison au créateur. La deuxième saison voit l'entrée en scène de l'enseigne soviétique Pavel Chekov ajouté par Roddenberry. Pour justifier ce changement, une rumeur fait état d'un article du journal La Pravda, critiquant le manque de russes dans la série alors que Youri Gagarine était le premier homme à être allé dans l'espace le 12 avril 1961 à bord du Vostok. La série passe en début de soirée mais l'audimat n'est toujours pas au rendez-vous. Voyant l'avenir de sa création en bascule, Gene Roddenberry songe à développer une ébauche de 1966 ayant servi de base pour l'épisode Mission : Terre qui devait être le pilote d'un spin-off axé sur Gary Seven, l'agent terrien venu d'ailleurs pour veiller sur l'humanité.
Une nouvelle fois, spectateurs et fans constitués d'étudiants ou de jeunes adultes se mobilisent pour protester contre l'arrêt de la série et les bureaux de la chaîne sont bientôt submergés par des milliers de lettres. Pour la troisième saison, le producteur Fred Freiberger est engagé dans le but de réorienter la série vers davantage d'action et une scène de l'épisode La descendance marque l'histoire de la télévision : celle du premier baiser interracial entre Kirk et Uhura. Cette ultime saison sonne le glas pour la série. Les intrigues perdent en qualité et l'horaire tardive de la programmation n’arrange pas les choses. Le 3 juin 1969, la série se termine avec L'important, le 79ème épisode. Le 20 juillet 1969, Apollo 11 se pose et permet à trois astronautes de fouler le sol lunaire, s'aventurant là où aucun homme n'est jamais allé auparavant. La conquête spatiale devient une réalité.
En France, Star Trek apparaît discrètement en 1982 sur la première chaîne qui diffuse treize épisodes notamment par le biais de l'émission Temps X animée par les frères Bogdanoff puis la série est présentée dans son intégralité sur la Cinq à partir de 1986.
UNE ODYSSEE INTERSTELLAIRE
L'univers imaginaire de Gene Roddenberry propulse le spectateur dans un 23ème siècle où l'humanité a tiré leçon de la troisième guerre mondiale. En effet, elle a évolué de manière positive en excluant toute notion d'argent, privilégiant le principe du partage et œuvrant dans un but altruiste. Avec d'autres mondes (principalement Vulcain), la Terre a fondé la Fédération des Planètes Unies dont la branche militaire est Starfleet. Le majestueux Enterprise fait partie d'une flotte de vaisseaux capable d'atteindre plusieurs fois la vitesse de la lumière. Les équipages de Starfleet sont tenus de respecter la "Prime Directive", une loi de non-ingérence dans les planètes en voie de développement. Au cours de leurs périlleuses aventures, nos héros sont exposés à des phénomènes inconnus (Amibe, La machine infernale), voyagent dans le temps (Contretemps, Demain sera hier) ou découvrent des univers parallèles (Miroir, Le piège des Tholiens). Ils sont également confrontés à des êtres hostiles comme les Klingons (Les arbitres du cosmos, La frontière) ou les Romuliens (Zone de terreur, Le traître). Certains personnages (les Klingons, Khan) et le concept de la Fédération étant d'ailleurs à mettre au crédit du scénariste Gene L. Coon.
A la tête de ce groupe d'explorateurs, Jim Kirk se distingue par son courage et son énergie qui lui valent d'être admiré et respecté de tous. Usant parfois de son autorité, il a la responsabilité de nombreuses vies qui dépendent de ses décisions et écoute souvent son instinct. Cet homme d'action est secondé par l'impassible Monsieur Spock dont la conduite est dictée par la logique. De par son métissage, Spock apparaît comme le personnage le plus complexe : son héritage Vulcain lui donne la faculté d'être télépathe et de garder un contrôle total de ses sentiments mais son côté humain ne manque pas de se manifester lors de situations où il est sujet aux émotions. Personnifiant la bonne conscience, le docteur "Bones" McCoy est l'indispensable élément de sagesse. Il se fie à son intuition pour conseiller au mieux son supérieur et le ramener à la raison quand cela lui semble nécessaire. A la fois opposé et complémentaire, ce trio est devenu inséparable grâce une loyauté exemplaire qui a forgé une solide amitié même si les relations entre Spock et McCoy manquent parfois de courtoisie, une estime réciproque demeure toutefois.
A première vue, Star Trek présente un aspect kitsch avec ses uniformes trop courts, ses créatures en caoutchouc, ses décors carton-pâte et les plans répétitifs de la maquette d'un Enterprise statique ou en orbite autour d'une planète. Mais au-delà de ce visuel daté, Star Trek a vocation d'être une série visionnaire dont les principes philosophiques reposent sur les valeurs du pacifisme et de la tolérance tout en ne négligeant pas d'amener maintes réflexions sur la société. En imaginant cette métaphore sur le monde, Gene Roddenberry et les scénaristes abordent avec subtilité des thèmes comme l'écologie, la politique, la religion, la xénophobie, l'intelligence artificielle ou encore le nucléaire. Ainsi, le conflit avec l'empire Klingon ou Romulien (dont les racines partagent de nombreux points communs avec le peuple Vulcain) apparaît comme une transposition de la guerre froide. De plus, la diversité des races extra-terrestres et leurs coutumes contribuent à enrichir cet univers fictif. Solidement ancré dans les dialogues, le jargon technique apporte une marque de fabrique supplémentaire à la série. Avec une incroyable conviction, les acteurs s'impliquent véritablement dans ces intrigues qui se révèlent captivantes et sont soutenues par une bonne dose de suspense afin d'assurer le quota divertissement.
UNE EXPANSION LABORIEUSE
Si Star Trek est restée sur un échec, la série connaît un regain de popularité grâce aux multiples rediffusions sur les chaînes locales au début des années 70. Le phénomène des fans appelés Trekkies ou Trekkers prend de l'ampleur notamment lors de la première convention organisée en 1972 et une campagne est même lancée pour que la prochaine navette spatiale porte le nom d'Enterprise. Un vœu qui sera exaucé par la NASA en 1976. Suite à l'engouement déclenché par la syndication, Paramount - qui détient maintenant les droits avec le rachat de Desilu - décide de produire une série animée où les acteurs originaux reviennent pour doubler les héros qui sont maintenant accompagnés par les extra-terrestres Arex et M'Ress. Mais ce dessin animé de 22 épisodes (1973-1974) ne suscite guère l'enthousiasme du public. Durant cette période, Gene Roddenberry (surnommé "Le Grand Oiseau de la Galaxie") tente de convaincre les producteurs avec Genesis II, Planet Earth et The Questor Tapes qui ne dépassent pas le stade du pilote. Le scénariste propose également d'autres concepts de séries comme Invasion planète Terre ou Andromeda qui verront le jour trente ans plus tard sur le petit écran.
En mai 1975, Gene Roddenberry constate l'échec de ses projets et envisage de ressusciter Star Trek. Il pense d'abord écrire une histoire sur la formation de l'équipage originale à l'académie de Starfleet mais s'oriente vers une suite de la série avec un traitement qu'il dévoile fin juin. The God Thing voit l'amiral Kirk reformer son équipe dans un Enterprise rénové afin d'intercepter une entité s'avérant un puissant ordinateur échappé d'une autre dimension et contenant les connaissances d'une civilisation éteinte. En mars 1976, Paramount a rejeté le script mais amorce le projet Star Trek II en recrutant les romanciers Ray Bradbury, Theodore Sturgeon, Robert Silverberg et Harlan Ellison. Ce dernier prodigue un récit où l'équipage doit empêcher une race reptilienne de modifier le passé préhistorique de la Terre en établissant les lézards comme espèce dominante. L'équipe est confrontée à un dilemme moral où il est question d'exterminer une race pour en sauvegarder une autre. Le studio semble intéressé mais souhaite y intégrer des Mayas, une idée totalement farfelue. En octobre, John D.F. Black imagine l'Enterprise face à un trou noir menaçant d'engloutir l'univers. Roddenberry s'associe avec Jon Povill pour une aventure où l'équipage revient dans les années 30 afin de rétablir la chronologie initiale suite à une intervention de Scotty ayant provoqué l'émergence d'une intelligence artificielle qui règne sur l'humanité.
De nombreuses idées sont proposées mais déplaisent aux dirigeants de la Paramount qui engagent Chris Bryant et Allan Scott en septembre pour écrire le long métrage dont la réalisation est confiée à Philip Kaufman. Celui-ci ayant précédemment ouvert une piste archéologique pour George Lucas. Un mois plus tard, les scénaristes livrent une première ébauche de 20 pages intitulée Planet of the Titans. Le récit débute alors que l'Enterprise répond à un appel de détresse de l'USS Da Vinci puis Kirk disparaît dans une navette absorbée par une planète transparente. Trois années passent, l'Enterprise sous le commandement du capitaine Gregory Westlake secondé par Spock, retourne sur les lieux où la planète est partiellement visible. Spock retrouve Kirk devenu un ermite et découvrent ensemble les mythiques Titans, une civilisation technologiquement supérieure anéantie par les Cygnans. L'Enterprise, le vaisseau klingon revendiquant le territoire, les Cygnans et la planète sont ensuite aspirés par un trou noir. Grâce à la science des Titans, l'Enterprise émerge du vortex mais rejoint la Terre durant l'ère paléolithique où l'équipage révèle l'utilisation du feu aux premiers hommes. Cette fois, Paramount donne son aval en lançant la préproduction. Les concepts visuels sont confiés au chef décorateur Ken Adam réputé pour son travail sur la saga James Bond et à l'illustrateur Ralph McQuarrie qui définira le style graphique de Star Wars. Le tandem apporte une innovation importante au nouvel Enterprise (ci-dessus) dont la soucoupe peut dorénavant se séparer du reste. En mars 1976, le duo Bryant-Scott quitte le projet suite aux multiples réécritures puis Kaufman suggère un Spock, capitaine du vaisseau opposé à son équivalent klingon incarné par Toshiro Mifune.
En mai, le studio annule le film mais voit une nouvelle opportunité d'exploiter la franchise sur leur réseau PTS (Paramount Television Series) en développant la série Star Trek: Phase II. Le producteur Harold Livingstone embauche Alan Dean Foster en juin pour rédiger le pilote qui s'inspire de Genesis II imaginé par Gene Roddenberry et l'épisode Le Korrigan où une sonde terrienne évoluée menaçait l'Enterprise. Treize épisodes sont écrits avec William Shatner et Deforest Kelley rempilant pour une nouvelle mission de cinq ans mais sans la présence de Leonard Nimoy qui se désiste. David Gautreaux et Persis Khambatta prêtent leurs traits au vulcain Xon remplaçant Spock et à la deltan Ilia qui embarquent à bord du navire intersidéral. Le script prévoit aussi le retour de l'intendante Janice Rand ainsi que l'arrivée de l'officier en second William Decker, le fils du capitaine Matt Decker apparu dans l'épisode La Machine infernale. Le directeur artistique Matt Jefferies est rappelé pour superviser le profil modernisé de l'Enterprise. Le lancement du pilote est annoncé pour février 1978 mais devant le triomphe de Star Wars dans les salles, les producteurs optent pour le tournage d'un long métrage. Ainsi débute l'épopée Star Trek sur le grand écran...
CURE DE JOUVENCE
Pour commémorer le quarantième anniversaire, les 79 épisodes de la série classique ont été remastérisés et diffusés sur le réseau CBS avant d'être édités sur les formats DVD et Blu-ray. Outre l'image qui est passée par le filtre haute définition, les modifications concernent les scènes dans l'espace où le légendaire Enterprise et les vaisseaux ont maintenant un équivalent numérique inspiré des maquettes, les décors (notamment les peintures sur verre) ont été retravaillés pour paraître moins statiques et le générique d'ouverture signé Alexander Courage a été réenregistré ainsi que le monologue dicté initialement par William Shatner.
CHRONOLOGIE DE L'UNIVERS STAR TREK
ANNEE
SERIE / FILM / CONTEXTE
2151-2154
Star Trek: Enterprise (2001-2005). 4 saisons - 98 épisodes. Créateurs : Rick Berman et Brannon Braga.
Avant la création de la Fédération, l'Enterprise NX-01 mené par le capitaine Jonathan Archer (Scott Bakula) inaugure l'ère terrienne des voyages spatiaux.
2256
Star Trek: Discovery (2017-2019). Créateurs : Bryan Fuller et Alex Kurtzman.
L'USS Discovery expérimente un nouveau mode de déplacement alors que le conflit avec les Klingons fait rage. L'héroïne est le commander Michael Burnham (Sonequa Martin-Green), la sœur de Spock.
2258
Star Trek (2009). Réalisateur : J.J. Abrams.
Réalité parallèle : Jim Kirk (Chris Pine) prend le commandement de l'Enterprise pour stopper la folie destructrice du romulien Nero.
2259
Star Trek: Strange New Worlds (2022-?). Créateurs : Akiva Goldsman, Alex Kurtzman & Jenny Lumet.
Sous le commandement du capitaine Christopher Pike (Anson Mount), l'Enterprise débute son exploration de la galaxie.
2259
Star Trek Into Darkness (2013). Réalisateur : J.J. Abrams.
Réalité parallèle : L'équipage poursuit le terroriste John Harrison et découvre un complot impliquant la hiérarchie de Starfleet.
2263
Star Trek: sans limites (2016). Réalisateur : Justin Lin.
Réalité parallèle : L'Enterprise porte secours à une planète en péril mais se retrouve piégé par une race extra-terrestre belliqueuse.
2266-2269
Star Trek: la série originale (1966-1969). 3 saisons - 79 épisodes. Créateur : Gene Roddenberry.
Durant cinq ans, l'Entreprise dirigé par le capitaine Kirk (William Shatner) traverse l'espace afin d'établir des contacts avec d'autres peuples et éventuellement les rallier à la Fédération.
2269-2270
Star Trek: La série animée (1973-1974). 2 saisons - 22 épisodes.
La mission de cinq ans se poursuit.
2272
Star Trek, le film (1979). Réalisateur : Robert Wise.
L'amiral Kirk (William Shatner) et son équipe reprennent du service pour intercepter une immense nuée qui se dirige vers la Terre.
2285
Star Trek II: La Colère de Khan (1982). Réalisateur : Nicholas Meyer.
L'équipage répond à un appel de détresse et se retrouve face au renégat Khan, un adversaire déjà croisé qui veut s'emparer du projet Genesis.
2285
Star Trek III: A la recherche de Spock (1984). Réalisateur : Leonard Nimoy.
Kirk dérobe l'Enterprise afin de rapatrier le corps de Spock sur Vulcain dans l'espoir de le ressusciter mais un vaisseau klingon s'interpose.
2286/1986
Star Trek IV: Retour sur Terre (1986). Réalisateur : Leonard Nimoy.
L'équipage se rend en 1986 dans le but de ramener des baleines à bosses qui pourraient contacter une sonde menaçant la Terre du futur.
2287
Star Trek V: L'Ultime frontière (1988). Réalisateur : William Shatner.
L'Enterprise est détourné par Sybok, le demi-frère de Spock qui pense avoir trouvé une planète abritant Dieu.
2293
Star Trek VI: Terre inconnue (1991). Réalisateur : Nicholas Meyer.
L'équipage doit déjouer un complot visant à déstabiliser un accord de paix entre la Fédération et l'empire Klingon.
2364-2370
Star Trek: The Next Generation (1987-1994). 7 saisons - 178 épisodes. Créateur : Gene Roddenberry.
A bord de l'Enterprise D, le capitaine Jean-Luc Picard (Patrick Stewart) a pour mission de préserver la paix dans l'espace de la Fédération.
2369-2375
Star Trek: Deep Space Nine (1993-1999). 7 saisons - 176 épisodes. Créateurs : Rick Berman et Michael Piller.
En orbite autour de Bajor et à proximité d'un vortex, la station spatiale DS9 est dirigée par le commandant Benjamin Sisko (Avery Brooks) chargé de gérer les différents conflits notamment avec les Cardassians.
2293/2371
Star Trek: Générations (1994). Réalisateur : David Carson.
Kirk disparaît lors d'une mission de sauvetage. Le siècle suivant, Picard enquête sur le savant Soran qui veut rejoindre une dimension paradisiaque.
2371-2378
Star Trek: Voyager (1995-2001). 7 saisons - 172 épisodes. Créateurs : Rick Berman, Michael Piller et Jeri Taylor.
L'USS Voyager sous les ordres du capitaine Kathryn Janeway (Kate Mulgrew) est propulsé à 75.000 années lumières de la Terre et explore une partie inconnue de la galaxie.
2373/2063
Star Trek: Premier Contact (1996). Réalisateur : Jonathan Frakes.
L'Enterprise E de Picard poursuit les Borgs qui veulent empêcher le premier contact entre les humains et les extra-terrestres en 2063.
2375
Star Trek: Insurrection (1998). Réalisateur : Jonathan Frakes.
Picard se révolte contre son supérieur de la Fédération qui ambitionne d'exploiter les ressources vitales de la planète Ba'ku au détriment de ses habitants.
2379
Star Trek: Nemesis (2002). Réalisateur : Stuart Baird.
Picard et son équipe se rendent sur Romulus pour négocier un traité de paix avec le rémien Shinzon, un clone de Picard aux desseins obscurs.
2380
Star Trek: Lower Decks (2020-?). Créateur : Mike McMahan.
Une série animée avec une orientation comédie sur les membres de l'USS Cerritos.
2383
Star Trek: Prodigy (2021-?). Créateurs : Kevin Hageman et Dan Hageman.
Une série animée racontant les mésaventures du jeune équipage à bord de l'USS Protostar.
2399/2024
Star Trek: Picard (2020-2023). Créateurs : Kirsten Beyer, Michael Chabon, A. Goldsman & A. Kurtzman.
Picard sort de sa retraite pour enquêter sur un complot lié à une intelligence artificielle.
3186
Star Trek: Discovery (2020-2023). Créateurs : Bryan Fuller et Alex Kurtzman.
L'USS Discovery est expédié 930 années dans le futur où la Fédération semble avoir complètement disparu.
LIENS
Galerie Star Trek :
l'évolution de l'Enterprise (1969-2016)
La saga Star Trek :
un impact mineur en France