CLIQUER
CI-DESSUS POUR REVENIR A LA PAGE PRINCIPALE |
|||||||||||||
|
![]() |
||
Dossier de Fabien Rousseau |
||
Curtis Newton alias le capitaine Flam apparaît comme l'homme providentiel pour le Gouvernement intersidéral qui fait appel à lui dans les situations les plus critiques. Lors de ses périlleuses missions, Flam se déplace grâce à son vaisseau le Cyberlabe et peut compter sur la loyauté de Crag, Mala, du professeur Simon et des mascottes Limaye et Frégolo pour l'aider à rétablir la paix sur les mondes en détresse. D'autres protagonistes comme l'agent Johann Landore de la police planétaire, le colonel Ezla Garnie et le jeune Ken Scott participeront à ces voyages palpitants et mouvementés dans le cosmos. |
||
AUX SOURCES DU PULP | ||
Dans la culture américaine, les pulps et les comic strips sont les premiers supports à ouvrir les portes de l'imaginaire pour un lectorat féru de nouveautés. Vendus dans les kiosques, ces recueils peu coûteux littéraires ou illustrés sont imprimés sur du papier de mauvaise qualité mais ont l'avantage d'explorer de multiples genres : aventure, espionnage, fantastique, guerre, horreur, romance, science-fiction, policier et western. Les pulps débutent dans les années 20 et font découvrir des icônes comme Zorro, Tarzan, Conan, John Carter, The Shadow ou Doc Savage tout en révélant le talent des écrivains Edgar Rice Burrough, Robert E. Howard, Isaac Asimov ou H.P. Lovecraft qui remplissent les pages de Weird Tales, Amazing Stories et Astounding Science Fiction parmi les plus connus. Sous catégorie de la science-fiction, le concept de space opera apparaît aux alentours de 1930 sous l'égide d'Edward Elmer Smith, Jack Williamson, Edmond Hamilton et Leigh Brackett qui rédigera quelques décennies plus tard, un premier scénario pour L'Empire contre-attaque. |
||
En juillet 1939, Leo Margulies, directeur éditorial de Better Publications se rend à la première convention mondiale de la science-fiction pour annoncer la parution d'une nouvelle revue. Un mois plus tôt, Mortimer Weisinger, le rédacteur en chef de Better Publications planchait déjà sur M. Future: Wizard of Science dont le héros génétiquement modifié combat le mal et l'injustice au 21ème siècle grâce à des pouvoirs acquis suite à une exposition radioactive alors qu'il était encore dans le ventre de sa mère. L'écrivain Edmond Hamilton est alors engagé pour développer les personnages et les scénarios. Ancien employé pour une société de chemins de fer, Hamilton est passionné par les théories et inventions scientifiques en développant des histoires de voyages interstellaires pour la revue Weird Tales. Curtis Newton alias Captain Future n'est désormais plus un mutant mais un homme normal tandis que ses acolytes le robot Grag et l'androïde Otho sont désignés comme les Futuremen (les Futuristes). Pour sa part, Leo Margulies voyait d'abord Otho comme un guerrier de Ganymède sauvé par Captain Future et non comme un être synthétique. |
||
Durant l'hiver 1940, Captain Future and the Space Emperor paraît dans le premier numéro de Captain Future: Wizard of Science, un titre qui évoluera en Captain Future: Man of Tomorrow l'année suivante. Le critique littéraire S.J. Derelman montre d'ailleurs un certain enthousiasme dans le journal The New Yorker en intitulant son article "Captain Future, Block That Kick!". Edité par Better Publications, un groupe détenu par Ned Pines, le magazine trimestriel se déroule sur 17 numéros jusqu'en 1944 avant que Captain Future intègre Startling Stories pendant deux ans. La série connaît une période de disette mais grâce à la mode émergeante des ovnis et des extraterrestres, elle revient dans la même revue en 1950 pour une année supplémentaire. Au total, 27 récits complets sont écrits entre 1944 et 1951 par Edmond Hamilton (également sous le pseudonyme de Brett Sterling), son épouse Leigh Brackett, Joseph Samachson et Carl-Olof Johnson. Quant aux illustrations, les couvertures sont réalisées par Earle K. Bergey alors que les intérieurs sont dessinés par Hans Wesso et Virgil Finley. En France, le seul récit disponible de Captain Future était Les Harpistes de Titan paru dans une anthologie chez J'ai Lu en 1977. Malgré le succès de la série animée, aucun éditeur ne s'est intéressé aux histoires avant 2017 où Le Bélial Editions ont publié la traduction de 6 romans. |
||
|
||
La popularité de Captain Future a évidemment engrangé une palette de clones et de pastiches. Dans les années 40-50, Better Publications s'essaye au format bande-dessinée avec Exciting Comics et Startling Comics. Edmond Hamilton voit d'abord sa création aller combattre les nazis, vêtu d'un slip et d'un pull rouge traversé par un éclair jaune. Un accoutrement rappelant celui de Shazam et qui aurait inspiré le Doc Samson de Marvel. Captain Future prend ensuite le nom de Major Mars dans The Beast Plague from Jupiter qui s'avère une adaptation de The Space Emperor. Pour DC Comics, Hamilton imagine ses propres ersatz comme Chris KL-99 et The Space Ranger qui trouvent leur équivalent chez l'éditeur Youthful sous l'appelation de Captain Science. En 1978, un clin d'œil amusant est inséré dans quelques numéros de Superman ayant pour adversaire, Colonel Future dont l'identité civile est Edmond Hamilton. Un petit hommage qui fait suite à sa disparition en février 1977 et qui n'est pas le seul puisque les ingénieurs d'IBM et d'Airbus se sont basés sur le professeur Simon pour le design du robot IA baptisé CIMON (Crew Interactive Mobile Companion) qui a rejoint la station spatiale internationale en 2018. |
||
Dans le registre littéraire, l'auteur Allen Steele se distingue en signant les nouvelles Death of Captain Future (1995) et The Exile of Evening Star (1999) pour le magazine Asimov's Science-fiction. Le romancier privilégie l'aspect satirique tout en se montrant respectueux envers les écrits d'Edmond Hamilton. En 2017, Steele revient pour écrire Avengers of the Moon suivi de The Return of UI Quorn, une série en 4 tomes. Parus chez Tor Books, les romans se déroulent à la fin du 23ème siècle et se veulent une relecture de la saga. Les origines de Captain Future sont modifiées tandis que les technologies et les connaissances astronomiques font l'objet d'une réactualisation. |
||
CAPTAIN FUTURE | ||
En 1990, les scientifiques Roger et Elaine Newton se sont réfugiés dans la région de Tycho sur la Lune. Au sein d'un laboratoire devenu leur sanctuaire, le couple poursuit ses recherches sur l'intelligence artificielle convoités par le politicien Victor Corvo (Kaslan dans sa première mouture) qui espère fabriquer une armée robotique afin de conquérir le système solaire. Les Newton sont aidés par le professeur Simon Wright qui suite à une maladie incurable, a été contraint de transplanter son cerveau dans un cube métallique transparent équipé d'optiques montés sur tentacules. Les Newton et Wright construisent Grag et Otho alors que le petit Curtis vient au monde. Malheureusement, Corvo et ses sbires débarquent et assassinent les parents de Curtis avant d'être tués par Grag et Otho. Après cette tragédie, Wright, Grag et Otho décident d'élever le jeune Curtis afin d'honorer la promesse faite à ses parents. A l'âge de 20 ans, Curtis devient un athlète érudit, spécialiste des sciences qui parle plus d'une centaine de langages et invente toutes sortes d'équipements (pistolet à protons, ceinture d'invisibilité, bague hypnotique). Des compétences qui s'avèrent utiles pour l'explorateur redresseur de torts à l'esprit chevaleresque qui répond aux appels du gouvernement terrien en mauvaise posture. Le noble Captain Future vient au secours des neuf planètes habitées du système solaire pour contrer toute menace et ses voyages l'entraînent vers des contrées inconnues, dans une dimension parallèle ou dans le passé voire dans un avenir lointain. |
||
Captain Future est toujours secondé dans ses missions par les Futuristes : le puissant et docile robot Grag aux doigts équipés d'outils et l'androïde Otho au caractère espiègle et vif dont la peau caoutchouteuse lui permet de changer d'apparence. Leur relation peut se définir comme une rivalité amicale qui se retrouve chez leurs petits compagnons Eek, le consommateur de métaux et Oog, l'imitateur à la "Barbapapa" qui ont en plus le don de télépathie. Dans les rangs du Gouvernement de la Terre basé à New York, Captain Future a une totale confiance envers l'agent Joan Randall de la police des planètes et l'ex-marshal de l'espace Ezra Gurney, un ami de longue date. Les différences concernant les protagonistes secondaires portent sur la couleur des cheveux de Joan qui est brune et sur le téméraire orphelin Johnny Kirk (Ken) qui tient une place plus importante dans la série animée alors qu'il est quasiment absent dans le pulp. Autre point narratif dans le pulp, le système pour appeler Captain Future est constitué de spots géants installés au Pôle nord qui émettent des faisceaux lumineux vers son repaire situé sur la Lune, une sorte de Batsignal qui éclaire à des milliers de kilomètres. |
||
Pour explorer ce vaste univers, Captain Future a conçu une fusée d'une rapidité inégalable baptisée La Comète qui fonctionne grâce à un puissant moteur. Le vaisseau est équipé d'un laboratoire intégrant les dernières technologies, d'un dispositif de camouflage simulant une comète et de canons à protons pour l'armement. Dans la série animée, La Comète (Cyberlabe) utilise les propulseurs à photons et le vol oscillatoire pour la vitesse hyperspatiale, un système de déplacement proche de celui de l'Enterprise dans Star Trek. Occasionnellement, d'autres appareils comme le cyclotron (temporel) et le convertisseur dimensionnel sont installés pour s'aventurer au-delà de l'univers connu. Loin de la forme classique d'une ogive, l'astronef adopte le profil longiligne du Discovery dans 2001: L'Odyssée de l'espace qui abrite plusieurs pods, une idée ayant peut être influencé l'ajout du petit transporteur appelé Cosmoliner (Cosmolem). En guise d'hommage, La Comète dans sa forme originale fait une apparition dans le téléfilm L'Ultime course à travers le système solaire et l'épisode Le Secret des 7 pierres. |
||
COSMOS CATHODIQUE | ||
Captain Future débarque au Japon en 1966 grâce à l'initiative de Masahiro Noda qui traduit les nouvelles destinées à la collection Science-Fiction Series et à la revue S-F Magazine chez l'éditeur Hayakawa. L'auteur signera également The Dome Cities of Pluto en 1983, un récit inédit dans la continuité. Le studio Toei Company s'intéresse très tôt au héros stellaire qui hérite d'une adaptation non-officielle pour la série live Captain Ultra catégorisée tokusatsu dont les 24 épisodes sont programmés en 1967 pour le réseau TBS (Tokyo Broadcasting System). Dans ce feuilleton, Hirohisa Nakata joue
Captain Ultra qui est entouré du robot Huck, de l'extraterrestre Joe de Kikero, du professeur Munamoto (qui est un être de chair et de sang), de la cadette agent secret Akane et du jeune Kenji. Les personnages ont établi leur repaire dans la station spatiale Silver Star et s'unissent pour lutter contre les envahisseurs de la planète Vandel. |
||
|
||
Motivé par le succès de Star Wars qui le pousse en parallèle à lancer la série San Ku Kai, la Toei débute la production d'une série plus fidèle en mobilisant le département animation et confie la réalisation à Tomoharu Katsumata qui avait dirigé Goldorak deux ans auparavant. L'équipe artistique est principalement composée de Takuo Noda pour la conception des personnages, Tadanao Tsuji pour le design de la Comète, du compositeur Yuji Ohno et du scénariste Masaki Tsuji. Pour l'anecdote, Takuo Noda dit s'être inspiré de l'acteur Robert Redford pour le visage du capitaine. De son côté, Yuji Ohno reviendra en 1982 pour la bande son de l'animé Cobra Space Adventure. Les 52 épisodes de 26 minutes regroupant 13 voyages et le téléfilm L'Ultime course à travers le système solaire de 56 minutes sont diffusés sur la chaîne NHK entre le 7 novembre 1978 et le 18 décembre 1979. Dans le générique de fin, l'équipe rend un hommage plutôt original et poétique au créateur en insérant les images d'un paysage fermier de l'Ohio où Edmond Hamilton a passé sa jeunesse. |
||
L'atterrissage sur le territoire français de Captain Future n'a pas été sans quelques remous en raison d'un quiproquo. En 1979, Bruno René Huchez est désormais propriétaire de la société IDDH sous l'anagramme d'Hubert Chonzu et se rend au MIPTV (Marché International des Programmes de Télévision) à Cannes en tant que représentant de la Toei Company. Il y rencontre Jacqueline Joubert, responsable des programmes jeunesse d'Antenne 2 et lui propose d'acheter Captain Future. L'accord semble être en bonne voie mais Joubert change totalement d'avis en tombant sur Capitaine Futur scénarisé par Philippe Manœuvre et dessiné par Serge Clerc, une bande-dessinée pour adultes éditée par Les Humanoïdes associés. Huchez parvient néanmoins à vendre les droits de diffusion à Jean-Louis Guillaud, le président directeur général de TF1. Afin d'éviter toute confusion, le titre doit être changé mais resté cohérent avec le logo sur la ceinture. Capitaine Flam est bientôt validé et doit son patronyme à la couleur de ses cheveux flamboyants. Introduit par Dominique Paturel, le générique de la série est interprété par Richard Simon sur la musique de Jean-Jacques Debout et les paroles de Roger Dumas, un peu fantaisistes vu que Capitaine Flam est bien de notre galaxie. Quant à la version française, la société SOFI (Société de sonorisation de films) choisit le comédien Philippe Ogouz pour prêter sa voix au héros et celui-ci renouvellera l'expérience dans l'animation en jouant Musclor et Ken. Il dirige d'autres professionnels du doublage comme Michel Gudin (le narrateur), Francis Lax, Roger Carel ou Gérard Hernandez. Les personnages changent également de noms tout comme celui des planètes (Jupiter/Mégara ou Saturne/Yos). |
||
Les aventures du Capitaine Flam débutent le 7 janvier 1981 dans l'émission Les Visiteurs du mercredi diffusée à 15h et devient le nouveau champion des spectateurs de TF1 en remplaçant la Force G de La Bataille des planètes. Durant la décennie, la série animée fait un passage par Mer-cre-dis-moi, Croque Vacances, Graffi 6 et Club Dorothée avec un nouveau générique de Bernard Minet qui sera vite écarté. A l'instar de la presse pour Goldorak, les bandes-dessinées publiées par Dynamisme Presse Edition multiplient les formats pour envahir les librairies tandis que la gamme de jouets est distribuée par Popy/Mattel. Alors que les épisodes sont multi-rediffusés, le téléfilm L'Ultime course à travers le système solaire reste inédit et arrive seulement en novembre 1997 dans le format VHS chez AK Vidéo avec une surprise de taille car le doublage français s'avère totalement différent. La même année, IDP/Manga Distribution publient l'intégrale des 13 voyages d'abord en VHS et en DVD deux ans après puis l'éditeur AB Vidéo récupère les droits pour la version Blu-ray de 2016. |
||
Dans les autres pays, Captain Future est renommé Space Commando à Taiwan ou Chevalier de l'espace dans sa version arabe mais le plus surprenant provient de la télévision allemande qui censure certains passages jugés trop violents. Du côté de la Corée, les producteurs ne s'embarrassent pas trop avec les droits d'auteur en sortant Le Capitaine borgne de l'espace, un sombre plagiat mélangeant Captain Future et Captain Harlock (Albator) qui remporte pourtant un certain succès public. |
||
AUSSI LOIN QUE L'INFINI | ||
Capitaine Flam a gagné ses galons de série culte par sa vocation à respecter l'essence du pulp et s'est vu propulser au panthéon des héros éternels de la science-fiction animée aux côtés de Goldorak, Albator, Ulysse ou Cobra. Toutefois, l'explorateur astral ne se veut pas qu'un simple justicier équipé des dernières technologies mais doit aussi se servir de son intelligence pour collecter les indices et résoudre les énigmes liées à ses missions. |
||
Pour éviter une certaine monotonie dans les intrigues, le vaillant capitaine et ses compagnons sont confrontés à une véritable galerie d'antagonistes aussi mystérieux que machiavéliques tels que l'Empereur de l'espace, Wrackar, Kahlon (présent dans 2 voyages et fils de l'assassin des parents du capitaine), l'Empereur de l'immortalité, le professeur Zaro ou le roi Moor. Dès lors, cet univers en extension se déploie dans une variété de mondes, de vaisseaux et de créatures étranges telles que les métalovores, les cuboïdes ou les algues vampires. Le téléspectateur est invité à suivre cette équipe cosmique embarquée dans des péripéties captivantes abordant les thématiques de la manipulation génétique, de la sortie corporelle, des civilisations disparues, des univers parallèles ou de la fontaine de jouvence. Plus dans le domaine de l'espionnage, les personnages sont également amenés à infiltrer le tournage d'un film (le biopic sur Flam) ou se faire passer pour une figure légendaire auprès d'une population (l'arc de Kafoul). |
||
La volonté de divertir est clairement affichée. La narration fonctionne grâce à un suspense plutôt bien agencé et quelques rebondissements même si les récits ont parfois recours à des pirouettes scénaristiques. Les épisodes sont émaillés d'explications scientifiques, de jargon technique, de notes d'humour (les querelles infantiles entre Grag et Mala) et de clins d'œils furtifs à la science-fiction (Star Wars, 2001, Zardoz). En outre, la série est rehaussée par la créativité musicale de Yuji Ohno et ses teintes de jazz. La qualité de la version française aide aussi à l'immersion en dépit d'un gros bémol qui se révèle dans une tendance à surexploiter de manière aléatoire le générique chanté, éclipsant du coup les musiques de fond. A l'inverse des 13 voyages qui suscitent un réel intérêt, le téléfilm relatant une course universelle s'avère un ratage artistique à tous les niveaux : l'histoire, les dessins, la musique et le doublage sont tout simplement catastrophiques. |
||
Si Capitaine Flam doit sa résurgence au triomphe de Star Wars dans les salles de cinéma, l'imagerie littéraire de Captain Future a sans aucun doute exercé une influence sur les créations de George Lucas et Gene Roddenberry (Star Trek). Captain Future demeure une épopée matricielle rappelant celles de ses compatriotes Buck Rogers et Flash Gordon nés dans les comic strips à la même période et qui ont également eu les honneurs d'une adaptation à l'orée des années 80. Comme un juste renvoi d'ascenseur dans la galaxie de l'imaginaire. |
||
LE PROJET D'ADAPTATION | ||
Réalisateur du film de SF Pandorum, Christian Alvart acquière en 2010 les droits de Captain Future et envisage une ambitieuse adaptation live sous la forme d'un space opera familial dont le budget est estimé entre 40 et 75 millions. Le scénario initial revient sur les origines du héros avant d'enchaîner sur l'arc de l'Empereur de l'espace. Une deuxième version est écrite pour s'orienter davantage vers une histoire inédite mélangeant les éléments des différents voyages. Après avoir essuyé un premier refus de la Toei, Alvart obtient enfin leur accord pour exploiter le style visuel de la série animée. Deux ans plus tard, le script semble être finalisé et porte le titre Die Legende Von Captain Future. En 2015, un court-métrage animé en 3D est même produit par Prophecy FX pour tenter de convaincre de potentiels investisseurs mais Christian Alvart estime que le projet est de moins en moins viable et décide de se retirer durant l'année 2022. |
VIDEO |
Le court réalisé par Prophecy FX pour le projet de Christian Alvart |
GALERIE HQ |
LIEN |
||
|
Soutenir la publication sur Facebook |