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PARTIE 2 : LA PRELOGIE |
Dossier
de Fabien Rousseau |
LA
PRELOGIE : LA TRAGEDIE DU JEDI DECHU |
Durant la décennie suivante, George Lucas a prospéré en développant Lucasfilm et ses filiales dont Industrial Light & Magic qui a ouvert l'ère des effets spéciaux numériques grâce aux performances de Terminator 2 ou Jurassic Park. En novembre 1994, Lucas débute le script du premier épisode baptisé The Beginning et prend comme base son synopsis rédigé en 1973 dans le but de développer l'histoire sur la jeunesse d'Anakin Skywalker. Il propose d'abord la réalisation à Steven Spielberg, Robert Zemeckis et Ron Howard qui refusent tous. Le créateur décide alors de revenir derrière la caméra pour initier la nouvelle trilogie avec le soutien du producteur Rick McCallum. Quelques mois plus tard, le concepteur graphique Doug Chiang arrive dans l'équipe pour créer l'univers visuel qui est influencé par le style de Ralph McQuarrie. Le scénario des volets suivants est écrit par Lucas sauf pour le second où il collabore avec Jonathan Hales et qu'il intitule ironiquement Jar Jar's Great Adventure, conscient de l'antipathie suscitée par le Gungan auprès du public. Pour le troisième, il abandonne l'idée de faire apparaître un Han Solo âgé de dix ans dans la séquence sur Kashyyyk mais insère deux clins d'œil au personnage. Quant à la distribution, Ewan McGregor et Natalie Portman sont immédiatement engagés alors que pour le rôle d'Anakin, une liste de candidats avec parmi eux, Leonardo DiCaprio, Paul Walker et Ryan Philippe sont auditionnés avant que le choix se porte sur un inconnu, Hayden Christensen. |
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Le tournage de la prélogie débute en Tunisie où est reconstitué l'environnement de Tatooine (Mos Espa et la ferme des Lars). La malédiction s'abat de nouveau sur le site de Tozeur où un violent orage balaye le plateau et détruit les répliques de podracers construits en taille réelle. Les prises de vue se déroulent essentiellement dans les studios Leavesden en Angleterre pour l'épisode 1 puis dans les studios Fox de Sidney en Australie pour les autres opus. Les studios incluent les intérieurs du palais de Naboo, de Tatooine, de Coruscant, de Geonosis, d'Utapau, de Mustafar et des divers vaisseaux. Les plans complémentaires sont filmés en Italie et en Espagne pour les extérieurs de Naboo ainsi que quelques images en provenance de Chine et de Thailande pour Kashyyyk, de Sicile pour Mustafar et de Suisse pour Alderaan. |
Les techniciens Dennis Muren et John Knoll reviennent pour superviser les effets spéciaux ainsi que Ben Burtt pour la partie sonore. Le réalisateur Steven Spielberg apporte également son expérience en dirigeant les scènes sur Utapau et Mustafar. Pour les épisodes 2 et 3, George Lucas expérimente une nouvelle technologie : le format numérique haute-définition. Chaque film est budgété à hauteur de 115 millions pour un nombre d'entrées colossal. En février 2012, l'épisode 1 sera converti en 3D pour une ressortie dans les salles équipées que le public boudera. |
LA MENACE FANTOME (1999) |
Envoyés en émissaires, les Jedi Qui-Gon Jinn (Liam Neeson) et son apprenti, Obi-Wan Kenobi (Ewan McGregor) enquêtent sur le blocus de Naboo imposé par la fourbe Fédération du Commerce qui est manipulée par le seigneur Sith Sidious. Le duo est contraint de fuir, croise le chemin du gungan Jar Jar Binks (Ahmed Best) puis se rend jusqu'au palais pour délivrer la reine Padmé Amidala (Natalie Portman). En chemin vers Coruscant, la capitale de la République, le groupe fait escale sur Tatooine où il rencontre Anakin Skywalker (Jake Lloyd), un jeune garçon réceptif à la Force. Celui-ci accepte de les suivre pour se présenter au conseil Jedi dont font partie Yoda et Mace Windu (Samuel L. Jackson). Padmé plaide sa cause auprès du sénat en compagnie du sénateur Palpatine (Ian McDiarmid) avant de repartir sur Naboo avec Qui-Gon, Obi-Wan et Anakin. Elle conclut une alliance avec Boss Nass, le chef des gungans pour repousser l'invasion des troupes terrestres de la Fédération du Commerce. Pendant que Qui-Gon et Obi-Wan sont confrontés à Dark Maul, l'élève de Sidious, Anakin se retrouve aux commandes d'un chasseur et réussit à déstabiliser le vaisseau-amiral qui explose. Qui-Gon est tué par Dark Maul (Ray Park) qui périt de la main d'Obi-Wan. Après la bataille victorieuse de Naboo, ce dernier devra exaucer sa promesse de former Anakin. |
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L'épisode 1 pose les bases d'un nouveau tryptique débutant 32 ans avant l'épisode 4. Le spectateur retrouve un univers familier au terme d'une attente de seize années. Anakin apparaît comme une figure messianique, Obi-Wan est un fougueux padawan, R2-D2 et un C-3PO décharné (fabriqué par Anakin) jouent les invités tandis que Sidious met en place ses funestes desseins. Les nouveaux protagonistes sont censés enrichir la mythologie mais le traitement réservé au charismatique Qui-Gon et à l'acrobatique Dark Maul déçoit fortement en plus des pitreries infantiles de Jar Jar. L'action est néanmoins présente et se permet d'adresser des références à certains classiques comme la séquence sous-marine empruntée à 20.000 lieues sous les mers ou les chars de Ben-Hur pour la trépidante course de modules parfois filmée en vue subjective. En outre, l'environnement visuel propose des concepts de mondes et de vaisseaux à l'esthétisme particulièrement soigné. A l'inverse, le scénario l'est beaucoup moins et suggère un effet de redondance avec l'épisode 4 dont il reprend le schéma narratif en offrant quelques variantes. La plus grande maladresse du script étant d'avoir donné une origine génétique aux pouvoirs des Jedi, ce qui enlève toute la part de magie et de mystère qui émanait de ces mystérieux personnages. L'un d'eux, le multi-centenaire Yoda est devenu un avatar numérique sur l'édition blu-ray pour remplacer la marionnette peu fidèle à l'original. Quant à la musique, John Williams démontre qu'il n'a rien perdu de son talent en proposant des pistes sonores inédites dont l'épique Duel of the Fates qui rythme le mouvement des sabres-laser. |
Ce premier segment fait souvent des choix artistiques peu judicieux dans son développement. Son défaut est de trop afficher cette tendance aux scènes spectaculaires bardées d'images de synthèse en plus d'un scénario sans consistance. La déception est donc bien à la hauteur de l'attente. |
L'ATTAQUE DES CLONES (2002) |
Dix ans après le blocus de Naboo, Anakin Skywalker (Hayden Christensen) est devenu un apprenti doué grâce à l'enseignement de son mentor Obi-Wan. Sur Coruscant, les deux Jedi sont assignés à la protection de Padmé, l'ex-reine de Naboo devenue sénatrice qui est victime de tentatives d'assassinats. Pendant qu'Anakin raccompagne Padmé sur Naboo, Obi-Wan suit un indice qui le mène sur Kamino où il découvre un laboratoire de clones et rencontre leur modèle, le chasseur de primes Jango Fett (Temuera Morrison). Après une confrontation avec ce dernier, Obi-Wan le poursuit jusqu'à Geonosis. Tourmenté, Anakin retourne sur Tatooine et délivre sa mère qui meurt dans ses bras. Le jeune Jedi et Padmé partent ensuite à la recherche d'Obi-Wan sur Geonosis mais ils sont tous faits prisonniers par le comte Dooku (Christopher Lee) et les Séparatistes. Le trio doit combattre pour survivre dans une arène et sont rejoints par un groupe de Jedi mené par Mace Windu bientôt renforcé par l'armée des clones sous les ordres de Yoda. Anakin et Obi-Wan retrouvent Dooku qui utilise ses pouvoirs de Sith pour les vaincre. Yoda arrive en soutien et fait battre en retraite son adversaire qui va faire son rapport à Sidious. L'armée de la République embarque dans les vaisseaux de transport : la Guerre des Clones a commencé. |
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L'épisode 2 amorce une intrigue plus mouvementée, plus romantique tout en développant le contexte politique. Anakin est maintenant adulte et malgré sa loyauté envers l'ordre Jedi, ne cache plus ses sentiments envers Padmé. Il cède à la colère pour venger la mort de sa mère et son arrogance lui fait même perdre une main lors d'un duel. Le cheminement vers le mal se poursuit également à travers l'autorité grandissante du Chancelier Palpatine et le complot qui se trame dans l'ombre avec la complicité d'une nouvelle figure maléfique en la personne du Comte Dooku/Dark Tyranus incarné par Christopher Lee, inoubliable Dracula de la Hammer. De plus, la galaxie s'enrichit de deux autres planètes et des clins d'œil sont glissés avec l'apparition de personnages tels que le jeune Boba Fett (Daniel Logan), Owen Lars (Joel Edgerton) et le sénateur Bail Organa (Jimmy Smits). Bien que le scénario soit plus réfléchi, il n'est pas exempt de défauts comme la romance mièvre entre Anakin et Padmé ou à la limite du ridicule avec Yoda gigotant dans tous les sens avec son sabre-laser. Certes, le spectacle est assuré dans la poursuite entre les tours de Coruscant ou dans le combat avec les créatures de l'arène rendant hommage à Ray Harryhausen mais l'ensemble transpire constamment le fond vert et le virtuel que ce soit les soldats, les vaisseaux et les arrière-plans. |
Cette seconde partie marque une étape supplémentaire et importante dans la mythologie comme en témoigne la confirmation musicale avec le retour d'un thème indissociable de la saga. Le film reste techniquement irréprochable en dépit de la surenchère numérique et atteint parfaitement son principal objectif qui est de divertir le spectateur. |
LA REVANCHE DES SITH (2005) |
La Guerre des Clones fait rage depuis trois ans. Dans l'orbite de Coruscant, Obi-Wan et Anakin pénètrent à l'intérieur du vaisseau-mère pour délivrer le Chancelier Palpatine retenu par Dark Tyranus et le général Grievous, commandant l'armée des Séparatistes. Après cette mission de sauvetage, le conseil Jedi envoie Obi-Wan sur Utapau pour traquer Grievous. Pendant ce temps, Palpatine souhaite attirer Anakin vers le Côté obscur en semant le doute et promettant plus de pouvoirs du fait de sa véritable nature de Sith. Le jeune Jedi le dénonce à Mace Windu qui entame un duel avec Dark Sidious mais au moment crucial, Anakin vient au secours du Sith affaibli puis il prête serment en prenant le nom de Dark Vador. Les clones reçoivent l'ordre 66 dont le but est l'extermination de tous les Jedi. Seuls rescapés du massacre, Yoda tente d'arrêter Sidious et Obi-Wan suit Padmé sur Mustafar. Il est confronté à la haine décuplée de Vador mais parvient à le vaincre. Avant de mourir, Padmé met au monde des jumeaux alors que Vador, gravement brûlé intègre une armure et prend sa place aux côtés de l'Empereur. Obi-Wan se rend sur Tatooine pour confier le petit garçon à la famille Lars tandis que la petite fille est adoptée par le couple Organa sur Alderaan. |
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L'épisode 3 apparaît comme le volet de la transition vers la trilogie. Son objectif étant d'éclaircir les enjeux posés dans les précédents opus qui étaient des phases préparatoires. Anakin est désormais un guerrier accompli et un pilote d'exception, son statut héroïque ne laisse plus de doutes même si le conseil Jedi lui refuse le titre de maître. Une méfiance entretenue par sa trop grande proximité avec Palpatine, plus sournois que jamais qui obtient enfin le pouvoir absolu par la manipulation. La peur de perdre Padmé le pousse à faire un choix fatal pour la République dont l'une des conséquences voit la cruauté d'Anakin se projeter sur sa bien-aimée. Un aspect dramatique du scénario plutôt bien amené en dépit de certains concepts qui s'avèrent mal exploités comme l'allégeance précipitée d'Anakin plutôt discutable ou un Dark Sidious grimaçant et sautillant à outrance en contraste avec son inquiétante sobriété de l'épisode 6. Une autre déception se révèle dans la séquence sur Kashyyyk qui reste anecdotique malgré la présence de l'iconique Chewbacca. En terme d'action, le film dépasse ses prédécesseurs en affichant un rythme constant dès l'ouverture avec la vertigineuse descente au cœur de la bataille spatiale se poursuivant par de multiples chorégraphies au sabre-laser et s'achève sur le point d'orgue : l'affrontement fratricide entre le maître désemparé et le vaniteux disciple. L'intensité des moments tragiques est amplifiée par la thématique musicale où se succèdent la trahison d'Anakin, l'immolation de Vador et un plan magistral aussi bien visuel que sonore qui scelle la destinée du héros déchu. |
Par son ton crépusculaire, cet ultime chapitre se démarque largement dans la prélogie mais demeure inférieur à l'indétrônable épisode 5. Avec ses accents de tragédie grecque, l'épopée devient un opéra spatial en six actes ayant pour thème central, la filiation à travers l'histoire de la famille Skywalker et de ses pères spirituels. Ainsi la trilogie disparaît au profit de l'hexalogie. |
UNE GALAXIE EN EXPANSION |
A partir de janvier 1978, le format bande dessinée inaugure l'univers étendu avec des histoires publiées chez Marvel Comics. L'éditeur Del Rey sort le premier roman intitulé Splinter of the Mind's Eye en mars 1978 puis il sera adapté en comic-book sous la traduction française, La Pierre de Kaiburr en 1996. En novembre 1978, la chaîne CBS diffuse le premier métrage dérivé : Au temps de la Guerre des étoiles (The Star Wars Holiday Special), un téléfilm réalisé par Steve Binder avec tous les acteurs reprenant leur rôle dans ce conte où la famille de Chewbacca attend le retour du valeureux wookie pour célébrer la Journée de la Vie sur Kazook (qui deviendra Kashyyyk). George Lucas est consterné par ce mélange de sketches, de prises inédites du film et de cartoon qui se termine par un show musical et fait interdire la diffusion jusqu'au point de vouloir détruire toutes les copies existantes. |
La trilogie engendre un véritable phénomène culturel dans le monde et rassemble des millions de fans (les Warsies). Lucas prend alors conscience du potentiel commercial de la saga et produit toutes sortes de dérivés pour le jeune public. Ainsi le tandem robotique connaît maintes péripéties dans le cartoon Droïdes : Les Aventures de R2-D2 et C-3PO (1985-1986), une série de 13 épisodes se déroulant avant l'épisode 4. Les Ewoks et surtout Wicket (joué par Warwick Davis) reviennent aussi dans les téléfilms L'Aventure des Ewoks (1984) de John Korty puis La Bataille d'Endor (1985) de Ken et Jim Wheat avant de passer au format animé dans une série de 35 épisodes s'étalant sur 2 saisons (1985-1986). En parallèle, Marvel Comics continue d'imprimer les histoires se déroulant entre les films jusqu'en 1986 où les versions françaises sont publiées dans le magazine Titans chez Lug. |
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En 1991, Dark Horse Comics récupère les droits de publication. Au départ, les personnages cinématographiques sont exploités sur plusieurs supports et même un protagoniste secondaire comme l'énigmatique Boba Fett (6 minutes à l’écran) devient populaire. Dans la littérature, Del Rey publie la trilogie de Thrawn (1991-1993) signée Timothy Zahn qui obtient un beau succès en étant reconnue comme la suite presque officielle de l'épisode 6 et trouve une forme de prolongement dans le comic-book L'Empire des ténèbres (1991-1995). Le roman Les Ombres de l'Empire (1996) de Steve Perry fait office de passerelle entre les épisodes 5 et 6 au point de lancer un véritable projet multimédia comprenant une authentique bande originale composée par Joel McNeely, une adaptation graphique, un jeu vidéo et une gamme de jouets. Les intrigues littéraires suivantes se projettent plusieurs décennies en avant dans Le Nouvel Ordre Jedi (1999-2003) puis L'Héritage de la Force (2006-2008) où la prochaine génération évolue aux côtés des figures connues. D'autres récits issus de passés millénaires prendront forme sur le papier notamment dans les Chevaliers de l'Ancienne République et La Légende des Sith. Quant aux versions alternatives de la trilogie, Dark Horse Comics propose d'abord la série Infinities (2002-2004) avant de transposer en 2014, The Star Wars, le script original de 1974 rédigé par George Lucas et sobrement traduit La Guerre des Etoiles en France. La sortie de l'épisode 2 marque une nouvelle étape dans l'univers étendu avec le vaste cycle Clone Wars situé avant l'épisode 3 où les évènements sont racontés dans les romans, les bandes-dessinées et deux séries animées produites par Lucasfilm Animation : Clone Wars (2003-2005, 3 saisons soit 25 épisodes) de Genndy Tartakovsky puis The Clone Wars en 3D (2008-2014, 6 saisons soit 125 épisodes) de George Lucas avec un pilote signé Dave Filoni et diffusé en salles. Ces dernières introduisent deux nouveaux personnages réguliers : Ahsoka Tano, le padawan d'Anakin et Asajj Ventress, l'apprentie de Dooku. |
En 2012, George Lucas vend finalement Lucasfilm (et ses dérivés) à Disney. Deux ans plus tard, la série animée Star Wars Rebels voit le jour et débute cinq ans avant l'épisode 4 afin de narrer les exploits de Kanan Jarrus, Ezra Bridger et leurs compagnons dans un monde régi par l'Empire. Les fans apprennent que l'univers étendu est désormais scindé en deux parties : le label Légendes couvrant tout le matériel littéraire avant 2015 et le "canon" officiel lié aux films et aux séries d'animation. Pour la partie comic-book, Marvel Comics (filiale de Disney depuis 2009) reprend les publications à zéro. La saga se prolonge également sur le grand écran avec une nouvelle trilogie composée de Le Réveil de la Force (2015), Les Derniers Jedi (2017) et L'Ascension de Skywalker (2019), qui se focalise sur le conflit entre la Résistance et le Premier Ordre. Cette postlogie est entrecoupée par les spin-offs A Star Wars Story : Rogue One (2016) et Solo (2018) ainsi que la série animée Star Wars Resistance (2018-) centrée sur le jeune pilote Kazuda Xiono. Plusieurs séries live sont déjà prévues dont The Mandalorian et Cassian Andor. Ainsi l'univers créé par George Lucas continue d'être perpétué dans tous les formats possibles et semble ne connaître aucune limite dans son expansion à travers l'imaginaire pour explorer une galaxie lointaine, très lointaine...
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